Mot du Président pour l’Assemblée Générale 2024

Chers membres, partenaires, et amis de la Fédération québécoise de sports électroniques,

 

Comme je le dis souvent, peut-être trop : le développement du sport électronique n’est pas un sprint, mais un marathon. Cette année, plus que jamais, nous avons vu la véracité de cet adage se déployer sous nos yeux.

 

Notre marche vers la reconnaissance et l’établissement durable du sport électronique au Québec se poursuit avec détermination. La crédibilité s’acquiert lentement, à travers notre expertise constamment affinée et les nombreux partenariats stratégiques que nous avons formés. La couverture médiatique grandissante, avec des reportages de Télé-Québec et TV5, témoigne de l’intérêt croissant pour notre domaine. Notre toute nouvelle collaboration avec Opération Enfant-Soleil et les discussions en cours pour la création d’une ligue dédiée aux centres de formation pour adultes et une « ligue de garage », sont des signes prometteurs de notre progression.

 

L’année écoulée a également vu des avancées significatives au niveau universitaire notamment grâce au partenariat avec l’École de technologie supérieure (ÉTS). Puis, il y a la collaboration avec la professeure Maude Bonenfant pour l’élaboration d’un groupe de recherche interuniversitaire québécois du sport électronique. Au niveau secondaire, notre croissance est soutenue, et ce malgré la mesure 15.0.28 qui interdit le financement du sport électronique et du jeu vidéo comme activité parascolaire.

 

Ce n’est pas une surprise pour personne qui s’implique moindrement dans le domaine : les défis ne manquent pas. La reconnaissance officielle du sport électronique par le gouvernement demeure une priorité, mais nous faisons face à des obstacles réglementaires liés à la définition du terme sport du gouvernement québécois. Puis, il y a le rapport de l’INSPQ qui conteste la classification de nos activités comme sportives. D’un même élan, l’institut reconnait la nécessité d’encadrer la pratique pour assurer la sécurité de tous. Avis, évidemment, que nous partageons.

 

Nous répondons à ces défis par la recherche et l’innovation. Nous soutenons plusieurs recherches, incluant des projets avec MITACS, RE-AK et un sondage LCSE. Ces recherches sont essentielles pour étayer nos arguments et affiner nos pratiques. Pour mieux encadrer le sport électronique, il faut aussi des gens formés, c’est pourquoi nous continuons notre partenariat avec l’UQTR, en plus du microprogramme en développement du sport électronique, nous sommes en discussion pour offrir de courtes formations d’entraineurs.

 

Les ligues comme la LCSE et la LSSE vont bien, je suis très content de voir la création de comités pour entendre l’avis de tous et toutes. Cependant, des barrières persistent, il y a la mesure 15.0.28, mais il y a aussi les défis posés par la loi 25 qui limite l’utilisation des réseaux informatiques pour le sport électronique.

 

Bref, ce chemin que nous parcourons est un marathon et non un sprint. Chaque étape, chaque obstacle, nous rapproche de notre but ultime. Tout ce que nous avons fait cette année, je le dois au conseil d’administration de la FQSE et à vous tous et toutes qui êtes présents. J’apprécie profondément votre engagement continu, et je nous invite à persévérer avec la même ferveur et la même passion qui nous a toujours animés.

 

Merci à tous pour votre soutien indéfectible et votre contribution essentielle à la croissance du sport électronique au Québec.

 

Louis-David L.Renaud,

Président de la FQSE


Image fournie par Business Stock photos by Vecteezy

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